Après cette dernière visite à Java, nous voilà en route vers l'arrêt aux porcs pour retourner à Bali direction Denpasar puis transfert en minibus vers Kuta, à Legian. Arrivée en pleine nuit sur Legian mais pas sans bruit car c'est un coin à touristes Australiens, surfeurs et buveurs de bières, bref un coin super fréquenté et fêtard (tout ce qu'on aime quoi...).

Une bonne nuit de sommeil et nous partons à la recherche d'un autre hotel car ce dernier était juste pour ne pas passer la nuit dehors et c'est tant mieux. Nous voilà dans nos nouveaux quartiers, maintenant scooter et visite de Kuta et ses boutiques par milliers. Cet après midi c'est pause dans un bar avec grand écran finale de coupe du monde oblige.

Et voilà nos 7 petits Français installés face à une horde de supporters Néo Zélandais, ça promet d'être chaud...

Pas la peine de remuer le Kuta dans la plaie et de rappeler le score, mais cette journée restera quand même gravée dans nos têtes, quel match ! Bravo les Bleus.

Nous enfourchons nos montures mécaniques, attention Kuta les "Frangipaneurs" arrivent.

Retour à l'hotel pour un petit moment de détente à la piscine. Oui on sait c'est énervant ces hotels avec piscine, de plus notre maillot de bain n'a même pas le temps de se reposer !

Le lendemain direction le Temple des singes d'Uluwatu avec un déjeuner sur le pouce sur la plage de Jimbaran:

Poissons, crevettes, seiches, crabes et homards grillés. Un petit truc vite fait, en plus la vue n'est même pas agréable, il n'y a rien à voir à part de l'eau. Il y même des gens qui nous regardent  manger, la totale...

Bref on passe sur ce repas sans importance, direction Uluwatu et le temple des singes. Arrivé sur place Xavier nous fait la morale : "Attention à ces singes je ne les aime pas ils sont voleurs, rangez vos lunettes, colliers, bracelets et attention à vos appareils photos..." 

Nous voilà dans le temple avec effectivement des singes à l'affut du moindre objet à voler, heureusement qu'on était prévenus. Mais au bout de quelques minutes nous avons l'occasion de vérifier un vieux dicton français : "Faites ce que je dis mais pas ce que je fais"

N'est-il pas mignon ce singe en train d'essayer les lunettes de Xavier ! Voilà ça c'est fait.

Le lendemain réveil de "bonheur" pour la visite du temple sur l'eau à Tanah Lot. 

Départ de cette région un peu trop touristique à notre goût, mais il faut bien connaître les bons et les mauvais côtés.

Retour à Ubud (Ubud un moment ça nous manque...) dans notre premier hotel le Panorama Hotel pour une fin de séjour plus calme où l'on a prévu de prendre notre dernier repas au Biah Biah (notre premier resto) comme cela la boucle sera bouclée.

Au programme excursion en scooter dans les rizières, shopping et massage avant de longues heures de vol direction France.

Nous avons posé les scooters pour marcher au milieu des rizières et regarder comment les Balinais récoltent le riz. Aymeric s'est même essayé au fouettage, " Ce qui ne va pas monsieur Mémé c'est le Fouetté de riz, si vous faites un effort vous aurez le droit à votre verre de Bintang en arrivant à l'hotel"

Allez on repart un peu plus loin dans la campagne, avec un arret dans un petit village sympathique et tout décoré

Tout le monde va vers le temple du village pour faire des offrandes, et oui c'est continuel chez eux. Bon ce n'est pas le tout mais la nuit va tomber et il faut quand même profiter encore un peu de la piscine avant de ranger notre maillot de bain au placard pour plusieurs mois.

Ce soir nous allons manger dans un  restaurant spécial pour y déguster un canard aux diverses épices commandé la veille. On va encore une fois se régaler !

Dernier coucher de soleil

Dernière nuit avec nos amis les Gecko immintant si bien le cri du dauphin (héhan...héhan...héhéhéhé... Sorry private joke!)

Et voilà le dernier jour est arrivé et la journée s'annonce un peu triste sous la pluie. Et oui ça y est on voit enfin la pluie de Bali

  Ca tombe fort mais heureusement pour nous cela ne dure que quelques minutes et puis place au soleil

On sent bien la chaleur qui se dégage de la terre même du deuxième étage... Voilà on peut aller faire notre shopping de fin de séjour et prendre notre dernier repas au Biah Biah et ces fameuses Dadar Gulung  (crêpes de coco).

C'est ainsi que notre séjour avec l'ami Goreng touche à sa fin! Un bon massage dans une ambiance de rêve et des parfums... On ferme les sacs à dos afin de rejoindre Denpasar pour prendre notre vol retour et 20 heures plus tard nous foulerons le sol froid de la France, fini les Balitongs...Snif Snif !

Après un repos bien mérité (quand même on a souffert la veille) et un petit déjeuner à Yogyakarta, on s'arrête quelques instants dans un centre commercial pour un café et un gâteau (si on a le droit). Le billet d'avion de retour pour Bali en poche, nous débutons notre découverte de cette grande ville... en la quittant pour visiter Borobudur. Est-ce qu'on vous laisse chercher sur Wikipedia ce que c'est ou est-ce qu'on vous le raconte ? Bon ok, c'est le plus grand temple bouddhiste qui en fait n'est pas un temple mais on n'est pas des pros sur le sujet. C'est le plus grand site bouddhiste d'Indonésie et un jeu de Tetris géant. Tout a été démonté puis reconstruit pierre par pierre. Quel boulot ! Sans compter que les fresques occupent tout l'espace, jusqu'au sommet. Plutôt que de long discours, on vous laisse observer l'endroit :

Les "cloches" s'appellent des stupas. Alors, stupa magnifique tout ça ? Et oui, on pourrait vous mettre des tas de photos mais le mieux était quand même d'y être, ahahah.

Allez, on va quand même vous dire un truc qui risque de vous faire plaisir en vous disant : bien fait pour eux, ras le bol qu'ils nous narguent avec leur soleil et leurs températures élevées. Il faisait encore chaud aujourd'hui (39°C gniarf gniarf gniarf) mais il y a eu une averse ce soir (toute petite, juste histoire de rafraîchir un peu l'atmosphère alors qu'on dinait tranquillement sur une petite terrasse couverte).

Allez on vous laisse, on va se rafraîchir avec une petite Bintang. A la vôtre !

Nous vous avions laissé alors que nous quittions Candidasa pour, justement, Lovina.

Trajet en bus avec un arrêt à Tulamben pour une plongée au dessus d'une vielle épave d'un cargo américain "le Liberty". Coulé par un avion japonais lors de la seconde guerre mondiale, il était échoué sur la plage. C'est une coulée de lave qui l'a ensuite repoussé dans l'eau (on vous en apprend des trucs hein ? merci qui ?). Bref une très belle pause, avec plein de poissons de toutes les couleurs, avant de reprendre la route.

Arrêt déjeuner dans un restau typique… qui n'aurait même pas tenu 3 heures en France. Un routier à la balinaise quoi ! En plus c'était pas mauvais du tout, c'était même bon.

Arrivée à Lovina, sur la place des dauphins. Oum, Flipper, Flipette et tous leurs amis nous attendait évidemment. Mais le plus urgent était de trouver un hôtel. On s'est encore retrouvé dans un truc franchement pas top, avec juste une piscine (ben oui il fait super chaud quoi).

Bien installés, et bien rafraîchis après un petit plongeon (jaloux ?) on se fait un petit tour de la ville et, mince il est déjà l'heure de manger.

Le lendemain (aujourd'hui donc), réveil très matinal… très, très matinal. 5h40 départ de l'hôtel et c'est en pirogue que nous allons prendre le "petit dej" avec nos amis les dauphins. Lever de soleil en mer et une espèce de chasse au cétacé (on va pas vous faire le traditionnel C'est assez, trop facile). Retour à l'hôtel pour un autre petit dej (et oui). Matinée tranquille (piscine, encore. toujours jaloux ?) et après le déjeuner (du poisson grillé sur la plage, face à la mer...), on part en scooter direction les sources chaudes de Banjar. De l'eau chaude (plus encore que l'air ambiant, c'est dire) d'où nous ressortons tous avec la jaunisse (oui les eaux sont enrichies en souffre, elles sont donc sulfureuses…. hmmm…). Et en plus, il parait que c'est bon pour la peau. Et oui, nous sommes de petites choses fragiles, on prend soin de nous !

Après cet agréable petit bain, promenade en montagne en scooter… Moment de poisse mais peut-on tout vous raconter ? Non, on peux pas. Tout ce que vous devez savoir, c'est que tout le monde va bien au final.

Pour se remettre de ces émotions, il nous fallait un dîner léger. Enfin léger… Non en fait, on a baffré et c'était trop bon. Apéro "bruschetta", plat, dessert, bière (et trois bouteilles d'eau quand même car il fait chaud même le soir) pour sept, pour l'équivalent d'à peine 40 euros. Ca fait rager non ? Donc là au moment où on écrit, on est en pleine digestion, le ventre bien plein.

Pour la suite, on ne sait pas trop si on pourra vous la raconter au fur et mesure. Demain, on prend le ferry pour Java, au programme l'ascension du volcan Bromo puis la visite de Yogiakarta et du temple de Borobudur. On ne pourra peut-être vous le raconter qu'à notre retour sur Bali dans quelques jours (ballot non ?) Donc un peu de patience...

Jeudi, départ matinal en taxi direction le temple de Besakhi (le premier qui chante Besa Me Mucho a un gage). Le plus grand temple de Bali, sur six niveaux et en altitude. Et là, la terre se mit à trembler. Non sérieux c'est vrai ! Une petite secousse sismique histoire de nous rappeler ce qu'on est quoi.

Pour le déjeuner, là encore, on s'arrête dans un endroit où la vue est plutôt moyenne. Le volcan Batur et le lac Batur (allez c'est Baturnée de jeux de mots pourris : Al Batur, le capitaine corsaire étant le plus facile, OulanBatur étant un peu plus recherché quand même!). Au menu : du poisson volcanique, parce qu'il vit dans les eaux du volcan et qu'au niveau assaisonnement, c'est relevé.

Dans l'après-midi, nous nous élevons (oui c'est possible) en visitant le temple le plus haut de l'Ile, vêtus évidemment de nos sarong, obligatoires pour la visite des lieux de culte. Au programme, 345 marches à plus de 1 700 mètres d'altitude. On prend sa respiration et on y va !

Au retour, le taxi nous fait passer par une petite route sympathique qui traverse un village où, devinez quoi, il y a une fête. Il faut dire que sur toute l'Ile, il y a une cérémonie quelque part à peu près tous les trois jours. Bon c'est pas tout ça, mais faut qu'on y aille. Une petite bière et au lit parce que demain, réveil très matinal : petit dej' à 6h15, sac à dos prêts, pour prendre le bus direction Candidasa. Mais c'est une autre histoire...

Départ d'Orly. Cricri et Meme nous annoncent qu'il y a huit heures d'avion jusqu'à Kuala Lumpur, escale avant Bali. Pour les autres, c'est plutôt douze heures plus deux autres jusqu'à Bali. En fait, ce sera treize heures plus trois… Le bonheur !

Sans oublier les cinq heures d'attente à Kuala… Le temps d'un petit dej'
Non mais on a vraiment pris un petit déjeuner hein ! La bière c'était juste après, pour patienter. La fameuse bière d'attente quoi.

Une fois arrivés à Bali, désolés pour vous, mais il faisait super beau !!! C'est pas forcément la grande forme, certains sont un peu Balinais... Ben oui, Balinais c'et gonflé quoi...

On se serre un peu à sept dans un monospace taxi et direction Ubud. C'est un peu plus au Nord mais c'est pas les corons.
Nous voilà donc à l'Hôtel, avec terrasse 

Et piscine dans le fond

Ainsi que la vue directe sur les rizières de nos chambres

Petit tour d'orientation du centre ville et la faim se fait sentir. Rendez-vous au Biah Biah pour un premier aperçu de la cuisine balinaise. Miam miam le Biah Biah (oui c'est nul mais on assume). Tout le monde a apprécié cette cuisine à base de riz, viandes variées (et pas avariées, au passage, simple précision), noix de coco fraîche et diverses épices. Ca donne envie hein ? Ben on a tout mangé !

Comme vous l'imaginez, on a vraiment apprécié notre première nuit à Ubud, dans un vrai lit ! Y'a quelques soucis de douche pour certains (et de clé aussi, pour les mêmes, devinez qui ? Et oui, Coco et Djipi ! Décidément, ça les poursuit) mais le cadre surpasse tout.

Réveil matinal… Pour certaines plus matinal en raison d'une difficulté pour une dénommée Christelle (nan on balance pas !) à programmer le réveil. A cet âge, ma pov' dame, pas évident de s'adapter aux évolutions technologiques. Ché dur el 'technique, quand j'étions jeune, on n'ovo po tou cho pi ch'étoué pas plus mal !

Cette journée est consacrée à la découverte d'Ubud et ses environs, à vélo.

A ce propos, nous voudrions rétablir une vérité : à Bali en vélo, on ne dépasse pas les autos, et en vélo à Bali on ne dépasse pas les taxis. Ce Joe vraiment, n'importe quoi ! Nan pas Joe le taxi, suivez un peu quoi ! Faut être attentif, Java pas l'répéter tous les jours !

C'est dans les moments difficiles qu'on reconnait ses amis, Mémé peut en témoigner. Victime de soucis mécaniques, il a en effet été lâchement abandonné par tout le monde. Honte sur tous ces lâcheurs !
Faut dire que ça monte un peu sur cette ile et c'est pas Coco qui va nous contredire. Allez souffle bien, respire et on repart, en première ! Mais elle a tenu, contre vents et marées, et elle est arrivée au bout. Une ola pour Coco !!!

Parmi les nombreux arbres de cette riche campagne, des papayers. La faim et le soleil font parfois disjoncter même les esprits les pus brillants.  C'est ainsi qu'après une version de Mémé "Papayer" sur le Papayou de Carlos, Polo nous a interprété un magnifique "Pa-pa-yer-yer qu'est-ce qu'il y a sous ton grand palmier". No comment... On vous laisse juge.

Après tout ça, on avait bien mérité un bon déjeuner. On laisse les chaussures à l'entrée et on s'assoie par terre dans un resto typique balinais, spécialisé dans le porc. Assez épicé mais très bon.

Histoire de bien digérer, une petite balade à pied dans la Monkey Forest. Devinez ce qu'on trouve dans la forêt des singes ? J'vous l'donne en 119 000 000 ! (l'équivalent de 1 000 en roupies indonésiennes, en plus on vous apprend des trucs) :  des singes ! Vous aviez pas trouvé ? Y'en a même un à qui on a appris à faire la limace... un jeune bien sûr car c'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire la limace (il est tard, désolés).

On reprend les vélos et on se dirige vers la ville de Mas où les tailleurs de bois sont à l'honneur. Y'en a en des masses, comme dirait Jeanne. Oh ben Mas alors ! Incroyable ce qu'ils arrivent à faire de leurs petites mains. Que du vrai, y'a pas de triche à Mas (celui qui décrypte celui-là aura droit à une crèpe à la coco).

Dans un des ateliers, Polo s'est fait un ami proche (de son petit nom Woodman, l'homme en bois)… nous n'en dirons pas plus, une photo suffit à décrire cette relation naissante…

Voilà, voilà pour ce premier compte-rendu. A très bientôt pour la suite !