Départ d'Orly. Cricri et Meme nous annoncent qu'il y a huit heures d'avion jusqu'à Kuala Lumpur, escale avant Bali. Pour les autres, c'est plutôt douze heures plus deux autres jusqu'à Bali. En fait, ce sera treize heures plus trois… Le bonheur !
Sans oublier les cinq heures d'attente à Kuala… Le temps d'un petit dej'
Non mais on a vraiment pris un petit déjeuner hein ! La bière c'était juste après, pour patienter. La fameuse bière d'attente quoi.
Une fois arrivés à Bali, désolés pour vous, mais il faisait super beau !!! C'est pas forcément la grande forme, certains sont un peu Balinais... Ben oui, Balinais c'et gonflé quoi...
On se serre un peu à sept dans un monospace taxi et direction Ubud. C'est un peu plus au Nord mais c'est pas les corons.
Nous voilà donc à l'Hôtel, avec terrasse
Et piscine dans le fond
Ainsi que la vue directe sur les rizières de nos chambres
Petit tour d'orientation du centre ville et la faim se fait sentir. Rendez-vous au Biah Biah pour un premier aperçu de la cuisine balinaise. Miam miam le Biah Biah (oui c'est nul mais on assume). Tout le monde a apprécié cette cuisine à base de riz, viandes variées (et pas avariées, au passage, simple précision), noix de coco fraîche et diverses épices. Ca donne envie hein ? Ben on a tout mangé !
Comme vous l'imaginez, on a vraiment apprécié notre première nuit à Ubud, dans un vrai lit ! Y'a quelques soucis de douche pour certains (et de clé aussi, pour les mêmes, devinez qui ? Et oui, Coco et Djipi ! Décidément, ça les poursuit) mais le cadre surpasse tout.
Réveil matinal… Pour certaines plus matinal en raison d'une difficulté pour une dénommée Christelle (nan on balance pas !) à programmer le réveil. A cet âge, ma pov' dame, pas évident de s'adapter aux évolutions technologiques. Ché dur el 'technique, quand j'étions jeune, on n'ovo po tou cho pi ch'étoué pas plus mal !
Cette journée est consacrée à la découverte d'Ubud et ses environs, à vélo.
A ce propos, nous voudrions rétablir une vérité : à Bali en vélo, on ne dépasse pas les autos, et en vélo à Bali on ne dépasse pas les taxis. Ce Joe vraiment, n'importe quoi ! Nan pas Joe le taxi, suivez un peu quoi ! Faut être attentif, Java pas l'répéter tous les jours !
C'est dans les moments difficiles qu'on reconnait ses amis, Mémé peut en témoigner. Victime de soucis mécaniques, il a en effet été lâchement abandonné par tout le monde. Honte sur tous ces lâcheurs !
Faut dire que ça monte un peu sur cette ile et c'est pas Coco qui va nous contredire. Allez souffle bien, respire et on repart, en première ! Mais elle a tenu, contre vents et marées, et elle est arrivée au bout. Une ola pour Coco !!!
Parmi les nombreux arbres de cette riche campagne, des papayers. La faim et le soleil font parfois disjoncter même les esprits les pus brillants. C'est ainsi qu'après une version de Mémé "Papayer" sur le Papayou de Carlos, Polo nous a interprété un magnifique "Pa-pa-yer-yer qu'est-ce qu'il y a sous ton grand palmier". No comment... On vous laisse juge.
Après tout ça, on avait bien mérité un bon déjeuner. On laisse les chaussures à l'entrée et on s'assoie par terre dans un resto typique balinais, spécialisé dans le porc. Assez épicé mais très bon.
Histoire de bien digérer, une petite balade à pied dans la Monkey Forest. Devinez ce qu'on trouve dans la forêt des singes ? J'vous l'donne en 119 000 000 ! (l'équivalent de 1 000 en roupies indonésiennes, en plus on vous apprend des trucs) : des singes ! Vous aviez pas trouvé ? Y'en a même un à qui on a appris à faire la limace... un jeune bien sûr car c'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire la limace (il est tard, désolés).
On reprend les vélos et on se dirige vers la ville de Mas où les tailleurs de bois sont à l'honneur. Y'en a en des masses, comme dirait Jeanne. Oh ben Mas alors ! Incroyable ce qu'ils arrivent à faire de leurs petites mains. Que du vrai, y'a pas de triche à Mas (celui qui décrypte celui-là aura droit à une crèpe à la coco).
Dans un des ateliers, Polo s'est fait un ami proche (de son petit nom Woodman, l'homme en bois)… nous n'en dirons pas plus, une photo suffit à décrire cette relation naissante…
Voilà, voilà pour ce premier compte-rendu. A très bientôt pour la suite !